Syndicat CGT Transports
Les Coursiers à Vélo Toulousains
Les liraisons au bout du monde et dans des zones dangereuses :
Une aberration tant par la distance que par le danger d'y aller à vélo
Le travail de coursier, en extérieur, est extrêmement éprouvant par températures extrêmes
Les coursiers, cyclistes, souffrent d'autant plus de la chaleur et de la pollution.
Les conditions hivernales, (froit, humidité, ...), sont également éprouvantes pour des travailleurs qui n'ont pas de local ou se réchauffer
Eté comme hiver, les coursiers Just Eat n'ont pas de locaux à Toulouse.

Licenciements chez Just Eat : la direction et FO se mettent d'accord pour licencier 300 personnes

 Gérart Taponat, Jérémy Graça, FO

Ce 25 novembre, la délégation FO au CSE a signé l'accord collectif relatif au projet de réorganisation.

La direction et le syndicat majoritaire FO valident donc les fermetures de la totalité des villes sauf Paris, marquant la fin de salariat et le retour à ce que nous supposons être les micro-entrepreneurs de Stuart.

Depuis le début, la CGT a mis en cause les motifs économiques mis en avant par Just Eat.

Et pour cause, la direction n'a jamais justifié le plan de licenciement. Le rapport remis par les experts il y a moins d'une semaine vient valider tous les arguments que nous avions développés depuis avril.

Pourtant, la signature de l'accord rend difficile une éventuelle contestation du PSE, compte-tenu du fait que la direction a réussi à obtenir l'accord du syndicat majoritaire pour valider ces licenciements.

L'inspection du travail, qui doit valider le PSE, effectuera un contrôle à la marge, du fait de la signature de FO.

Retenons cependant que la lutte paye : sans les mobilisations organisées ces derniers mois, la direction n'aurait jamais revu à la hausse les mesures sociales proposées, qui ne sont toujours pas à la hauteur et montrent bien le cynisme d'une boîte qui préfère financer les licenciements plutôt que d'améliorer l'outil de travail et les conditions, tout en promettant – sans aucune garantie – aux salariés de Paris des conditions merveilleuses, avec un nouveau hub, des salles de jeu, baby foot, vestiaires, tout ça sans aucune garantie.

Et en licenciant à tour de bras.

A l'arrivée, les licenciements ne sont pas là pour sauvegarder Just Eat mais pour augmenter la rentabilité de la société et engraisser les fonds de pensions.

Gardons la tête haute, d'ici 15 jours, l'inspection devrait rendre un avis pour des licenciements et propositions de congés de reclassement en janvier prochain.

La CGT se tient prête pour déposer les recours nécessaires et continuera à défendre les intérêts des salariés de l'entreprise, licenciés ou non !

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