Syndicat CGT Transports
Les Coursiers à Vélo Toulousains
Les liraisons au bout du monde et dans des zones dangereuses :
Une aberration tant par la distance que par le danger d'y aller à vélo
Le travail de coursier, en extérieur, est extrêmement éprouvant par températures extrêmes
Les coursiers, cyclistes, souffrent d'autant plus de la chaleur et de la pollution.
Les conditions hivernales, (froit, humidité, ...), sont également éprouvantes pour des travailleurs qui n'ont pas de local ou se réchauffer
Eté comme hiver, les coursiers Just Eat n'ont pas de locaux à Toulouse.

Just Eat : la direction se résout enfin à respecter l’indemnité kilométrique fixée par la convention collective

Nuage de mots convention collective

Grande nouvelle pour les coursiers "salariés" par Just Eat : la direction, lors de la célébration de l’anniversaire du lancement de Scoober en France, le 8 novembre 2021, a fait part aux coursiers présents d’une nouvelle présentée comme un cadeau : l’indemnité kilométrique pour les coursiers utilisant leur propre matériel passera désormais de 6 à 15 cents par kilomètre parcouru.

Cette revendication figurait déjà dans le cahier revendicatif envoyé à la direction par la section toulousaine de la CGT Livreurs, ainsi que dans les revendications des camarades de Lyon.

Précisons que l’indemnité kilométrique de 6 cents par kilomètre, unilatéralement imposée par la direction dans les contrats de travail, était en contradiction avec les stipulations conventionnelles telles que figurant à l’avenant n° 112 du 19 avril 2019 à la Convention Collective Nationale Transports routiers et activités auxiliaires de transport, lesquelles prévoient une indemnité minimale de 13 cents par kilomètre. Cet avenant, et l’indemnité minimale de 13 cents, en vigueur et étendu par arrêté ministériel, s’imposait à Just Eat dès la signature des premiers contrats toulousains, le 29 mars 2021. 

Les coursiers présents dans la flotte Just Eat avant novembre 2021 sont donc en droit de réclamer un rappel sur la différence entre l’indemnité kilométrique perçue jusqu’alors (6 cents par kilomètre), et le plancher conventionnel (13 cents par kilomètre).

Cette mise en conformité ne résout pas le problème de la non fourniture du matériel, ni de celle de l’absence de locaux et de vestiaires pour les salariés toulousains et des autres villes "remote", gérées en distanciel sans présence sur place.

En effet, en dépit des affirmations d'une direction française très prompte à établir ses propres règles, l'employeur, exigeant le port d'une tenue de travail, a l'obligation de fournir des vestiaires avec casiers, WC et douches, en plus du matériel indispensable à la réalisation du travail. 

Rappelons également que contrairement à ce que fait croire la direction de Just Eat aux coursiers toulousains, la règle est la fourniture du matériel par l'entreprise, y compris les vélos à assistance électrique. L'utilisation du moyen de transport personnel, tel qu'envisagé par la convention collective, est une option offerte aux coursiers, lesquels doivent signer un accord individuel avec leur employeur stipulant leur volonté d'utiliser leur propre véhicule.

En cas de panne, l'entreprise doit fournir un véhicule de remplacement, et non pas mettre d'office le coursier en congé sans solde. L'accord donné par le coursier à l'utilisation du matériel personnel peut être révoqué à tout moment. 

Ces réalités ne sont toujours pas respectées par la direction, au mépris des droits les plus élémentaires des salariés.

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